Médecins scolaires, un rôle trop méconnu ?
Abstract
Alors que la parole se libère autour de l’inceste, Emmanuel Macron s’est exprimé fin janvier sur les réseaux sociaux pour assurer les victimes de son soutien et a déclaré que des rendez-vous de dépistage et de prévention seraient mis en place au primaire et au collège, dans le cadre des visites médicales obligatoires.
Cette annonce renvoie cependant à une difficulté de terrain : la pénurie de médecins scolaires, pointée à nouveau par un rapport de la Cour des comptes en avril 2020. Un tiers des postes de médecins seraient vacants dans l’Éducation nationale, de sorte que ces professionnels n’ont assuré que 18 % des visites prévues pour la sixième année des élèves en 2018, contre 26 % en 2013.