En 2006, une circulaire (11 juillet, Drees/DGAS/Marel) préconisait le développement ou la consolidation des plateformes d’observation sanitaire et sociale. Ces plateformes devaient produire une connaissance partagée des phénomènes sociaux, promouvoir la diffusion et l’échange des travaux, élargir les partenariats aux côtés des services de l’État en direction des collectivités territoriales, des organismes de protection sociale et du tissu associatif, tout en s’assurant d’une implication forte des décideurs dans les instances de pilotage. La mise en œuvre de ces plateformes a varié d’une région à l’autre en fonction du volontarisme des services de l’État, des relations établies, coopératives ou concurrentielles, entre les producteurs de données ainsi que des soutiens accordés par les instances politiques territoriales. La loi du 16 janvier 2015 sur les régions a conduit à la réorganisation de plusieurs plateformes. Si la présentation de ces plateformes sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé est truffée d’erreurs, une recherche rapide sur le Net vous permet d’accéder à la plupart des plus dynamiques et des plus productives.
À titre d’exemple, visitez le site de la plateforme d’Observation sociale d’Occitanie (https://pos-occitanie.fr/) – en prime, vous accéderez directement à la cartographie interactive concernant les conditions de vie des enfants.
Si vous cliquez sur https://www.pfoss-auvergne-rhone-alpes.fr, vous accéderez au site de la plateforme de l’observation sanitaire et sociale d’Auvergne-Rhône-Alpes dont la base d’études régionales est d’une très grande richesse.
Pour rester dans le sud de la France – mais la plupart des régions possèdent maintenant leur plateforme-, ne manquez pas le site du Dispositif régional d’observation sociale Provence-Alpes-Côte d’Azur (www.dros-paca.org) dont les notes régionales de conjoncture sociale sont un vrai outil pour les politiques territoriales.